SUR TOI... Je n'aime pas !
…Il a plu sur Ma Nga !
De grandes raies obliques et chaudes raient mon horizon. Déjà limité par le cadre de ma fenêtre, rien ne me laisse ce jour, un espoir de beau temps !
Oui, il pleut depuis de longues heures, le fleuve se noie depuis ce matin, les grands arbres détrempés frissonnent déjà sous la nue.
Le niveau ne s’arrête pas, les feuilles mortes plaquées sur les roches semblent appeler au secours…
Le courant, les emportera t-il ?
Des oiseaux sont là, immobiles et tremblants sans rien qui les protège, regardant de leur œil inquiet les lourds nuages d’ébène qui courent dans ce reste de ciel trop bas.
Le bleu est loin... Peut-être demain.
A l’instant, ni pensons pas ; sur le fleuve passe un tronc égaré… Une mouette s’élance, de son vol lourd, vers un ailleurs plus confortable – anxieux, je visionne cette scène ressemblant à une aquarelle antique du bord de mer, encadrée au sémaphore de La Chaume …
La Chaume, Vous connaissez ?
La Vendée ! Moi, oui. J’y suis né... !
La Chaume, c’est cet endroit chaud et humide fréquenté par certains marins s’en retournant de la grande grise, la mer.
Grise ce jour, car la tempête sournoise menace la côte. Sous cette pluie incessante, les vagues se font plus courtes, le vent plus violent ; les couleurs changent et virent au foncé.
Tiens ! Il y a l'Antoine qui revient, sa casquette relevée dégage son air grave, il va nous dire lui, l’Antoine…
Les minutes qui viennent vont nous apprendre…
Je pense… Il n’est que 13 heures et il fait noir en moi: autour de moi, tout est lumière et eau.
Je porte mes doigts au clavier, et jouissant de la sécurité de mon emprisonnement, intérieur, aquatique, tel qu’un petit hanneton dans le milieu d’une bulle d’air, je t’écris ces lignes.
Ce n’est point de la bruine qui tombe, ce n’est point une pluie languissante et douteuse.
La pluie sauvage attrape de près la terre et descend sur elle, serrée et bourrue, d’une attaque puissante et profonde.
Qu’il fait frais, grenouilles, à oublier, dans l’épaisseur de l’herbe mouillée, la mare !
Il n’est pas à craindre que la pluie cesse ; cela est copieux, cela est satisfaisant pour la Vie.
La terre a disparu, la maison baigne, les arbres submergés ruissellent toujours, le fleuve encore un peu lui-même, termine mon horizon comme une mer, paraît noyé.
Photographies "PASSION" Jeanga, libres de droits
(Certaines photos peuvent être agrandies - Main !)
Cependant, la pluie, vers la fin du jour s’interrompt, comme la noire araignée qui est arrêtée, la tête en bas et suspendue par le derrière au milieu de la fenêtre que j’ai ouverte sur les feuillages côté Nord encore couleur de Chine. C’est pas fini.
Il ne fait plus clair, voici qu’il faut allumer. Je fais aux tempêtes la comparaison de cette goutte d’encre, pendue.
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http://www.en3secondes.com/archives/2011/05/17/21624046.html
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Photographies "PASSION" Jeanga, libres de droits
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